samedi 12 décembre 2009
jeudi 10 décembre 2009
"The preposterous horse factory of four."
L'idée est d'imprimer 100 versions d'une publication au cours d'une période de 4 jours. Toutes les 57 minutes une version est imprimée, rendant le processus de l'édition et de concevoir visible.
Le projet “Books with a good title” était le point de départ, mais vers la fin, le processus est devenu le thème.
Le site >>>ici<<< [attendre qu'il se charge pour avoir le bon rythme]
lundi 30 novembre 2009
Les livres fantômes...
samedi 28 novembre 2009
"Nothing, really matters/création d'un caractère de l'intervalle."
Le caractère typographique est ici en réalité révélé par l'absence. Il n'est pas dessiné, mais c'est l'espace/le vide, qui l'est... Bonne illustration du "rien qui fait le tout" [et vice-versa], du rien qui trace les contours du tout.
"Ce ne sont pas les objets dont la figuration me paraît féconde, mais c'est ce qu'il y a entre les objets, ce que le conditionnement culturel incite à regarder comme des vides." Dubuffet
dimanche 15 novembre 2009
Un site vivant pour des sites morts...
La page d’accueil du site biblecentral.com, a été remplacée par le message : "Le site auquel vous essayez de vous connecter n’existe plus." Comme beaucoup d’autres sites, biblecentral.com a été obligé de fermer ses portes. L’Internet ce n’est plus l’Eldorado. L’océan numérique engloutit donc carrières prometteuses, grandes fortunes de la nouvelle économie et sites internet renvoyés au statut d’épaves. À l’hommage desquelles Steve Baldwin, concepteur du musée en ligne "Ghosts Sites", se consacre depuis cinq ans."
La suite de l'article >>>ICI<<<
samedi 14 novembre 2009
Suite à l'entretien du mardi 10 Novembre avec Joëlle Labiche...
Après la phase "tétanisation" face à cette chose que l'on appelle communément "ordre" et qui est un gros problème au quotidien pour moi, la possibilité de penser "un classement à ma manière" m'apparaît alors comme un défi pouvant s'avérer assez amusant.
La vie étant bien faite, je suis tombée sur ce projet de Coline Sunier, diplômée en graphisme [DNSEP, 2008] à l'ESAD Strasbourg. "Index alphabétique [A–Z] de l’index numérique [0–154] du registre [Dossier A–Dossier X]", est un index d'une apparence simple et fonctionnelle mais qui n'a en fait aucune utilité tant il est exhaustif dans sa forme et son contenu.
lundi 9 novembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
C'est pas macabre, c'est design!
Dans la continuité de mon dernier article concernant "le blanc" et ses qualités, je vous présente le projet "marquer le dernier voile" par Roos Kuipers. C'est un cercueil ouvert où le mort est progressivement couvert par les couches de tissu, obscurcissant ainsi progressivement la vue des pleureuses du corps.
L'ambivalence du blanc.
Je me suis intéressée au blanc, cette "couleur du tout" [et du rien], valeur pour certains, et qui en réalité, est une manipulation de l'œil humain qui considère comme blanche toute lumière perçue comme un mélange équilibré des trois couleurs primaires. C'est la sensation visuelle obtenue avec un spectre lumineux continu.
Par analogie, un bruit blanc est un son ayant un spectre sonore continu. L'impression obtenue est un souffle.
De manière générale, un phénomène ayant un spectre continu est souvent qualifié de "blanc" quelle que soit sa nature.
"Le blanc agit sur notre âme comme un grand silence, absolu pour nous", Vassily Kandinsky.
Source : Wikipédia.
Bon, après ce petit "état des lieux" du blanc, je vais tenter d'expliquer pourquoi il tiendra certainement une grande place dans ma réflexion autour de la mémoire. En un premier lieu, c'est un "outil" qui permet en toute simplicité d'exprimer selon moi, l'impalpable. Je m'explique : le blanc est pour moi quelque chose qui parle à la fois du tout, de l'absolu, et du rien. C'est par le rien qu'il trace les contours du tout. Le simple fait d'apercevoir permet de connaître l'existence. Il soulève à la fois la question de "l'être" [phénomène], mais paradoxalement celle de l'absence. Là, vous commencez certainement à vous dire que je devrais faire une cure de vitamines...
Mais non, je ne pense pas être folle [quoi que], c'est exactement le même paradoxe qui est soulevé dans le phénomène de la mémorisation/du souvenir. Comme dit précédemment, pour ce souvenir il faut d'abord [savoir] oublier... Et sur ces bonnes paroles, je vais radoter un peu et vous reparler des fameux "fantômes" d'archives de julie Morel. "Fantôme" oui, cette feuille blanche dont je ne cesse de vous parler, entreposée à la place d'un document montée en salle de lecture. Pour moi, c'est l'illustration parfaite de l'association du blanc au phénomène de la mémoire. Par sa simple présence, cette feuille blanche, vierge, neutre, rappelle le fait que quelque chose était présent, est manquant, à cet endroit. Quelque chose d'absent qui rappel la présence... MAGIQUE!
Pour continuer sur "l'ambivalence du blanc", je suis tombée sur un article internet d'un professeur en atelier de peinture, qui s'exprimait sur "le phénomène de la page blanche", voici ce que j'en ai retenu qui me semblai intéressant :
Ce monsieur, Clément Boily, comparait le premier trait de crayon sur la toile à l'effet d'une parole inopportune dans une grande salle silencieuse. Il évoquait aussi la peur de gâcher et de briser la blancheur parfaite. C'est étrange ce paradoxe une fois de plus entre le fait que le blanc puisse à la fois représenter une incitation à la création, et par le même fait un frein à cette dernière... Sur ce point, le professeur expliquait que nous n'étions pas habitués à être dans une situation de liberté totale, où aucune directive n'était donné, aucune limite, aucun interdit, ce qui crée un sentiment de panique, face à l'absence de tous ces points évoqués. C'est ainsi que selon lui, nous nous auto-censurons face à la possibilité d'un échec.