samedi 31 octobre 2009

Jamais 2 sans 3...

Enjoy!

Fallait que j'vous dise...

Voici l'adresse de mon nouveau blog, qui ne remplacera pas celui-ci, mais qui représente une recherche parallèle & complémentaire. Pour ne pas me répéter, je vous incite à aller lire le premier article de ce nouveau blog qui explique, comme son nom l'indique, "le pourquoi du comment".
Enjoy it : http://cestlheureduquatreheure.blogspot.com/

mardi 27 octobre 2009

lundi 26 octobre 2009

"Il faut savoir oublier pour goûter la saveur du présent." Marc Augé

Antidote 5 @ La Galerie des Galeries.

En partenariat avec la Fiac et les Galeries Lafayette, la 5ème édition d’Antidote présente 10 jeunes artistes français traversés par des réflexions communes : le temps, la mémoire et l'absence [Humhum]. L'apparition et la perception de l'image sont les lignes directrices de cette exposition.


"Antidote 5"
Jusqu'au 9 janvier 2010 à la Galerie des Galeries
1er étage des Galeries Lafayette
29 bis, rue de la Chaussée d'Antin
75009 Paris


Je n'ai pas encore vu l'expo. mais mon attention c'est cependant portée sur le travail d'Isabelle Cornaro qui m'a tout d'abord "séduit" visuellement je dois l'avouer. Voici ce que j'ai pu en lire sur l'agenda d'étapes : "Isabelle Cornaro révèle la structure des images de notre quotidien à travers un jeu de pliage subtil pour créer de nouvelles grilles de lectures. Les objets intimes qu’elle introduit, comme les traces d’une mémoire sensorielle, deviennent des signes graphiques investis d’un nouveau sens, où surréalisme et minimalisme s’accordent."

" Sans souci " par Isabelle Cornaro (2005)
© Adagp, Paris 2008.


J'ai donc mené ma petite enquête et fait quelques recherches sur cette artiste...

"La savane entourant Bangui et le fleuve Utubangui #1"
2003-2007

"La savane entourant Bangui et le fleuve Utubangui #2"
2003-2007


Déclaration d'Isabelle Cornaro à propos de son travail [source : "The Drawing Center"] : "Le point de départ de la plupart de mes travaux est des documents / les archives appartenant aux champs d'histoire et de culture. Ces documents peuvent être des dessins animés, des vues d'exposition d'Art, des vieilles peintures, rationalisant des espaces tels que les parcs d'attractions ou les jardins français.
L'utilisation de ces références, prises comme les signes qui formalisent des systèmes esthétiques, historiques et politiques, mène à une approche critique sur les productions culturelles passées et contemporaines ; par extension, cette approche critique peut s'appliquer aussi à l'histoire et à la façon dont les environs immédiats sont perçus."

"Le monde imaginaire, l'espace organisé de loisirs #3"
2005

"Le monde imaginaire, l'espace organisé de loisirs #2"
2005


Isabelle Cornaro explore la représentation du paysage et le regard qu'on y porte. Elle traduit des représentations existantes grâce à des matériaux choisis pour leur charge symbolique, émotionnelle ou idéologique (cheveux, bijoux de famille, vaisselle de faïence… etc).

vendredi 23 octobre 2009

Thèse "vers la traduction de l'Art Interactif".



Voici une jolie manière de parler de cette notion "d'interactivité" dans l'Art. Je vous présente le travail de Sophie Demay, née parisienne et ayant étudié au Royal College of Art. Cette ouvrage de 180 pages est doté d'une surface thermosensible (encre couverture thermosensible), tout simplement.





mardi 20 octobre 2009

Merci, merci, merci.



Merci à mon amie Laurène pour cette extraordinaire découverte (et oui, les copines ça sert aussi à ça). Qui aurait cru qu'on puisse (que je puisse) être aussi ému face à "une" machine?


Cette installation est à mon sens tout simplement sublime : esthétiquement & intellectuellement. Un peu à l'image du projet concernant l'encyclopédie Wikipédia que je vous ai déjà présenté dans le blog (ici), ce travail de Christopher Baker intitulé "Murmur Study" (l'étude du murmure en français), n'est autre que la visualisation et l'archivage physique en direct des changement de statut des internautes sur Twitter.


Ces petits dialogues digitaux, à la différence des conversations d'humain à humain se retrouvent accumulés, archivés et indexés de façon digitale par des sociétés.






Cette installation se compose de 30 imprimantes thermiques qui surveillent continuellement sur Twitter les nouveaux messages contenant des variations sur des expressions émotives communes. Des messages contenant des centaines de variations sur des mots comme "argh", "grrrr",et "pfff", sont imprimés en cascade d'écritures ligne par ligne, sans fin de texte, s'accumulant dans des piles qui s'entrelacent en dessous.



Je vous laisse admirer cela en images :


(et l'installation créa le murmure)

Comment oublier mais toujours se rappeler...


Et oui, mes amis aussi supportent et écoutent mes questionnements, et une très chère ex-camarade de classe m'a posté ce petit bijou :


Il est issu du [génial] blog "variations on normal" du designer (et savant fou) Dominic Wilcox, qui illustre en images ses pensées les plus folles ; ce genre d'idées qu'on aurait pu avoir mais jamais osé afficher.

lundi 19 octobre 2009

"Regard sur la transmission de la mémoire contemporaine."

Ou, "regard sur la transmission contemporaine de la mémoire"...
(c'est plus juste il me semble)
Ça fait plus sérieux non?

dimanche 18 octobre 2009

Petites explications...

L'article précédent n'est autre qu'un petit exercice de rédaction pour annoncer en quelques lignes mes orientations vis-à-vis de mon projet de diplôme. Et j'avoue que j'ai trouvé ça quelque peu dérangeant de me dévoiler ainsi aux yeux de vous, internautes. Hihi

Le devoir de mémoire / le devoir du mémoire.


Titre non pas des moindres annonciateur, j'ai, en cette nouvelle année diplômante, porté mon intérêt non pas exclusivement sur ce travail du mémoire qui nous est demandé, mais bien sur la notion de mémoire dans son ensemble le plus complexe. En effet, ce mot qui appelle à une multitude de sens allant du stockage de l'information, à quelque chose de beaucoup plus sensible de l'ordre du souvenir, soulève ainsi des problématiques diamétralement opposées, comme le tangible et le virtuel (immatériel).


Or, comment s'effectuera la transmission si l'objet en question est par définition impalpable? Ce constat serait-il alors significatif d'une impossibilité dans la transmission et représentation de la mémoire?


Ma prétention n'est pas de trouver une solution pour sauver les traces d'un passé entrain de disparaître, mais mon ambition est telle, que je vais du moins tenter d'explorer cette question de la capture de l'éphémère en cette ère du périssable, en m'interrogeant sur le devenir de nos valeurs culturelles, morales et matérielles, au regard de cette apogée des nouvelles technologies.

mercredi 14 octobre 2009

Pimp my fridge.



Un peu de légèreté / je commence à être un peu barbante avec mes questions existentielles.
Je vous présente le "Photoshop magnet kit", c'est plutôt cool et ça se passe de commentaires.


Double sens, ou comment le même mot peut évoquer son antonyme.


Comme nous l'avons vu précédemment, le mot "mémoire" à lui seul est capable de faire référence à
la fois à la notion de "collectif" mais aussi
"d'individuel".
Et bien même constat pour le mot "reste" ;
effectivement, selon moi il peut invoquer aussi
bien le reste dans sa totalité, c'est-a-dire dans
l'abondance [exemple : le reste du gâteau], que
les restes, qui au pluriel évoque plus la "rareté",
le peu d'abondance [exemple : les miettes].

"Ne jouons pas sur les mots..."


LE DEVOIR DE MEMOIRE / LE DEVOIR DU MEMOIRE

mardi 13 octobre 2009

Chapeau bas à Frédéric Rauzy...



Et oui, j'ai eu en main aujourd'hui le nouveau numéro de Etapes spécial diplômes, et j'ai découvert avec joie qu'un de nos ex-diplômés figurait dans cette parution : M. Frédéric Rauzy.
Une mention spéciale à notre duo de choc aussi cité, j'ai nommé Sophie Monville & Joëlle Labiche.
[je m'excuse pour la qualité médiocre des photos, mais j'avais peur de me faire engueuler par la dame de la bibliothèque... hihi]


lundi 12 octobre 2009

"You get what the person before you searched for."



Le site BuzzmanTV vient une fois de plus de me faire découvrir quelque chose de formidablement inutile mais terriblement marrant. Enfin quand je dis inutile, je vais peut-être un peu vite parce que moi je trouve ça pas mal intéressant. J'ai l'honneur de vous présenter Mystery Google, un moteur de recherche dont le concept est simple ; vous tapez un mot dans la barre de recherche et vous obtenez comme résultat la dernière recherche effectuée par un Internaute sur Google. (Vous me suivez ?)

Voici ce que Monsieur B en dit :
"Au premier abord, voir même au second, vous vous demandez quelles est l’intérêt de ce site ?
Réponse : il n’y en a pas. C’est un “Shuffle” du web.

Du coup ce qui est amusant dans ce site (sinon on vous en parlerait pas) c’est que l’on tombe parfois sur des recherches auxquelles on aurait jamais pensé, comme : “what Hitler eat?”, “hoofddorp”, “why?”, “A decent meal in Detroit”, “wefwef”, “a carrot says what” etc..."


Bon, hormis le fait que ce soit amusant, pourquoi moi, en pleine réflexion sur mon projet personnel, je vous parle de ça? Tout simplement parce que ce moteur de recherche met en lumière

"la mémorisation Googleienne" (oui, j'invente des mots / WTF?). Il débite "aléatoirement" (pas vraiment en fait puisque c'est la recherche précédente qu'il fournit) des information stockées et que l'on ne pensait certainement pas revoir apparaître sur un ordinateur autre que le sien. Et si vous m'avez suivi, vous aurez compris que je travaille/j'essaie de travailler sur la mémoire.


En tant que jeune fille respectable et élève studieuse j'ai donc tapé comme recherche : "garder en mémoire".



Et le résultat en image...


Private Joke...

Voici les commentaires de mes amis Facebook sur cette si jolie et pertinente citation de Julie Morel que j'ai évoqué précédemment / preuve que l'ordinateur nous affecte tous (moi et mes amis du moins) dans notre mémoire réflexive...


Définition :

Je lis beaucoup, réfléchis beaucoup, ai beaucoup mal à la tête aussi, et pour ne pas m'égarer je vais revenir ici aux "fondamentaux", c'est-à-dire commencer tout simplement par définir ma notion prépondérante qui est "la mémoire".


Je cite (Wikipédia / morceaux choisis) :

"En sciences humaines, la notion de mémoire peut être élargie à un groupe d'individus ; exemple en histoire, le devoir de mémoire est le souvenir (acte individuel) de faits historiques déterminants, et la commémoration (acte collectif) de ces faits."

"En électronique et en informatique, une mémoire est un dispositif physique permettant la conservation et la restitution d'information ou de données."

"En science des matériaux, un alliage à mémoire de forme est un alliage qui a la faculté de reprendre sa forme de manufacture sous certaines conditions."

"En rédaction :
- un mémoire est un exposé scientifique ou littéraire réalisé par un étudiant en fin de cycle universitaire (Belgique, Canada, master en France) pour l'obtention de son diplôme
- les mémoires sont des recueils de souvenirs
- un mémoire judiciaire (ou factum) est écrit pour attaquer ou se défendre lors d'un procès."

D'une manière générale, dit Wikipédia, la mémoire est le stockage de l'information, subjectivement le souvenir.