vendredi 30 janvier 2009

En réponse au bilan de cette matinée du 30 Janvier 2009...

Ce matin j'ai écouté avec grande attention nos 2 chères professeur[e]s, et de mes notes est clairement apparu plusieurs "mots" émanant du champs lexical de la "gourmandise/nourriture"...
Je cite Joëlle Labiche, "digérer/créer", "laisser au frigo".
En réponse à ces petites expressions qui m'ont mis l'eau à la bouche et dans la continuité des chips en papier comestible, voici une performance réalisée par l'ex-designer (comme il se désigne lui-même) Marti Guixé en 1998 à Berlin ; ceci n'est autre qu'un bar où l'on mange les murs... En d'autres termes, une exposition comestible.
Sur ce, bon appétit!





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jeudi 29 janvier 2009

"Garbage Pin" par Ana Cardim.

Imaginée par la designer Ana Cardim, cette broche permet à son utilisateur/porteur de disposer toujours d'une mini-poubelle portable sur lui...


Voilà comment s'en défend la créatrice :
"Étant l'une des typologies les plus communes du matériel urbain dans le réseau cosmopolite, le sac d'ordures appartient sans aucun doute au langage figuré collectif, présent dans chaque jour de la vie de citadin comme réflexion d'une culture impliquée du consumism accéléré et croissant. C'est un appel à réfléchir sur le paradigme social actuel qui confronte des notions telles que des concepts relatifs et subjectifs de « perte » et d' « objet de valeur ». C'est un appel aussi bien pour les problèmes innombrables qui dérivent d'une compagnie des consommateurs ; ceux du tri environnemental et écologique qui nous mènent aujourd'hui à une future rupture avec l'écosystème actuel."


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Personnellement, je trouve que présenté ainsi, ce projet cherche à se trouver une sorte de crédibilité via une justification pseudo-écologique, comme pour s'excuser de ne pouvoir être qu'un simple accessoire de mode/qu'une simple parure.

Ceci étant dit, je trouverais par ailleurs plus intéressant de soulever simplement le contraste entre "ordure" et "parure" ; ordure de soi et parure de soi, puisqu'un tri (ahah)/une sélection des détritus sera obligatoirement faite par le porteur de cette broche.
Le contenu se verrait alors plus "exposé" voire "protégé" par ce sachet [au contenu choisi], tel un trophée/une médaille/une cocarde, bien plus que jeté...
Je m'imaginerais quant à moi parfaitement bien arborer fièrement mon chewing-gum fluo mâchouillé de toute une matinée!  ;o)
Mais tout cela n'est que mon humble avis...

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1ère & 4ème de couverture?

jeudi 22 janvier 2009

BONUS :

Un extrait du travail de Robert Filliou sur les boîtes...

Robert Filliou, Poussière de poussière, N° 30/100, 1977.

"L'Art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'Art", Robert Filliou.


Voici quelques visuels de l'exposition intitulée Je meurs trop de Robert Filliou, qui s'est tenue du 3 Juin au 22 Juillet 2006 à la galerie Nelson-Freeman, Paris.
Son oeuvre est basée principalement sur les rapports entre le langage, les mots, la poésie et les images, et remet en question le processus de création des oeuvres.
Désirant abolir les limites entre l'Art et la vie, à l'instar de ses camarades du mouvement Fluxus, Robert Filliou, qui fut également bouddhiste, est le père du principe d'équivalence entre le "bien fait", le "mal fait" et le "pas fait" ; comme dans la philosophie zen, c'est l'intention qui compte avant tout.

Robert Filliou, Boîte optimiste No. 2, 1968. Boîte en bois avec papiers collés, photographie et laiton. 2,7 x 9 x 12 cm.

L’accrochage débute par une série d’œuvres liées à une réflexion philosophique sur la vie, l’infini, le temps.
La langue de
Robert Filliou est faite de poésie, de liberté et de fragilité. Pensée intuitive, son art fait de bric et de broc se joue des évidences et des repères traditionnels de l’Art.


Robert Filliou, Je meurs trop, 1977. Brique et papier. 22 x 11 x 3 cm.

Robert Filliou, Le Jeu de vi(d)e, 1983. Lithographie sur carte. 56 x 42 cm.


Vue de l’exposition Robert Filliou, «Je meurs trop», galerie Nelson, Paris.

jeudi 15 janvier 2009

Le corps humain, une denrée périssable...

Voici le travail d'Alex Woolley, diplômé de l'Université de Kingston en Graphisme, qui nous expose son grand sens de l'humour...
Personnellement je suis fan!

vendredi 9 janvier 2009

"Eloge de la fadeur", pour Joëlle...




0-2008 : l'auteur nourrit son oeuvre / 2009 : l'auteur se nourrit de son oeuvre...






S'il vous plaît Mmes. Monville & Labiche, pourrais-je imprimer mon livre sur papier comestible!? hihi
Une fin heureuse pour mes restes ; disparition totale pour une digestion par leur créatrice!