jeudi 22 janvier 2009

"L'Art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'Art", Robert Filliou.


Voici quelques visuels de l'exposition intitulée Je meurs trop de Robert Filliou, qui s'est tenue du 3 Juin au 22 Juillet 2006 à la galerie Nelson-Freeman, Paris.
Son oeuvre est basée principalement sur les rapports entre le langage, les mots, la poésie et les images, et remet en question le processus de création des oeuvres.
Désirant abolir les limites entre l'Art et la vie, à l'instar de ses camarades du mouvement Fluxus, Robert Filliou, qui fut également bouddhiste, est le père du principe d'équivalence entre le "bien fait", le "mal fait" et le "pas fait" ; comme dans la philosophie zen, c'est l'intention qui compte avant tout.

Robert Filliou, Boîte optimiste No. 2, 1968. Boîte en bois avec papiers collés, photographie et laiton. 2,7 x 9 x 12 cm.

L’accrochage débute par une série d’œuvres liées à une réflexion philosophique sur la vie, l’infini, le temps.
La langue de
Robert Filliou est faite de poésie, de liberté et de fragilité. Pensée intuitive, son art fait de bric et de broc se joue des évidences et des repères traditionnels de l’Art.


Robert Filliou, Je meurs trop, 1977. Brique et papier. 22 x 11 x 3 cm.

Robert Filliou, Le Jeu de vi(d)e, 1983. Lithographie sur carte. 56 x 42 cm.


Vue de l’exposition Robert Filliou, «Je meurs trop», galerie Nelson, Paris.

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