Compte rendu conférence F7 : c'était bien!

Le 9 Avril 2009 à 19h30, s'est tenue au Palais de Tokyo une conférence présentant le travail de Sara de Bondt & Frédéric Teschner ; ces 2 graphistes travaillant tous 2 dans le domaine de l'édition/du livre mais aussi sur des projet architecturaux/signalétique, la problématique des modifications d'échelle s'est vue posée comme base de cette conférence.

[ci-dessus un exemple de l'architecture qui "influence" le design graphique]

Très brièvement, ont été évoquées durant cette conférence les questions de la dualité [du compromis ?], entre "écriture individuelle" & "écriture institutionnelle", du process et du rapport entre le design graphique et son support ; le premier n'existant sans le second...

Pour les absents, et bien il fallait être là, parce que je ne vais pas retranscrire l'intégralité de mes notes sur mon blog ; non pas par égoïsme, mais pour cause de surabondance de notes!

Vous aurez donc droit à mes morceaux choisis...

De ce travail pour la Newsletter du British Council, j'ai noté cette citation de

Sara de Bondt : "gaspiller pas beaucoup d'argent mais beaucoup de temps", qui m'a paru tout à fait pertinente et amusante!

[Frédéric Teschner : travail sur le commissariat de la Plaine-Saint-Denis]

Frédéric Teschner quant à lui, a introduit la présentation de son travail en soulevant la notion "d'espace & de territoire"/d'occupation de l'espace.

Sur le projet ci-dessus, j'ai une fois de plus relevé une expression qui m'a semblé assez évocatrice concernant le "1% artistique/1% décoratif" du projet... (mots choisis & paillettes)

Frédéric justifiant ses choix, et selon moi à juste titre, de la manière suivante : "il fallait avoir une approche qui puisse parler au plus grand nombre pour ce genre de lieu".

C'est de même que par rapport aux paillettes, qu'il qualifie de "faux chic", Frédéric Teschner explique son choix de la manière suivante : "je pense que c'est parce que tout le monde s'en fout que j'ai pu éparpiller mes paillettes".

Pour finir, la conférence s'acheva sur un dialogue/des questions posées à nos 2 graphistes.

Comme l'assemblée se faisait timide, c'est Catherine de Smet qui pris la parole en posant toutes sortes d'interrogations dont celle du projet La force de l'Art ; projet que Frédéric Teschner ne voulait absolument pas présenter...

Mauvaise expérience?

Je ne pense pas, du moins vis-à-vis des workshops dans les écoles d'Art, mais peut-être plus douloureuse vis-à-vis "du/des commanditaires".

Effectivement Frédéric à plus ou moins avoué avoir du faire certains compromis...

Suite à ça, Catherine de Smet posa la question suivante, selon moi assez maladroite [ou plutôt maladroitement posée] : "est-ce que travailler avec les étudiants en Art était pareil que de travailler avec les enfants?" (cf. ateliers de la Villa Noailles)

Humhumm...

Catherine voulait certainement dire "travailler selon le même type de procédé de recherche"...

Roman Opalka / il creuse la notion de mémoire, au-delà du dépérissement physique.

"Il réside dans cette rectitude, suggestion de l'absurdité ressentie devant ce paradoxe insoluble ; la vie comporte intrinsèquement la mort qu'elle trimbale tout du long. Reprenant un des thèmes majeurs de la philosophie, Opalka interroge la lente fluidité du temps qui jamais ne s'arrête, sablier où chaque grain est ici matérialisé par les photographies et les nombres peints. Il pointe la tension entre l'étendue d'une vie - l'opiniâtreté du peintre - et sa fulgurance à l'échelle de l'univers, semblable à la célérité de l'obturateur." Greg Larsson / Paris, Juillet 2004

Tout ce qu'il fait est pourri et pourtant je l'adore...

Michel Blazy / "il observe ce qui est en devenir".

Exposition "M, nouvelles du monde renversé" @ Palais de Tokyo, 2007 :

[ merci à Daphné pour les explications :o) ]

Fasciné par les matières organiques, les denrées périssables et les aliments secs, Michel Blazy cristallise ses créations autour de thèmes rappelant la condition humaine : mort, pourrissement, putréfaction. Il expose ainsi tomates en pleine décomposition, témoins du destin inéluctable de l'Homme, mais aussi de la beauté et de l'étrangeté d'une nature vivante en constante mutation.

Il place ainsi la culture de la moisissure et de la pourriture au rang de l'Art, art vivant/art du vivant.

Dialogue entre goût/dégoût, attirance/rejet, beauté & laideur.

Les vanités :

"Une vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance."

Source : Wikipédia.

Il est temps pour moi de tout mettre à plat et de faire le point sur mes productions passées... Les contraintes sont tombées et mon livret individuel devra faire maximum 6 pages au format 21 x 15.5 cm. Des choix s'imposent alors, et pour ne pas faire d'erreurs je reviens à mes premiers amours et constate que malgré une si grande différence d'esthétique, des liens se tissent entre mes 2 réponses/livrets ("Les fables du visible" & "Avoir 20 ans en 2009").

Sophie Monville  me rappela à juste titre que "l'exemple" des vanités coïncidait tant à mon premier livret qu'à mon second, pour leur côté frivole et grave à la fois...

Je me suis donc documentée sur le sujet et plus particulièrement sur les vanités contemporaines, et sous peine de vous assaillir de références, je vais vous présenter quelque unes de mes trouvailles...