jeudi 2 avril 2009

Roman Opalka / il creuse la notion de mémoire, au-delà du dépérissement physique.



"Il réside dans cette rectitude, suggestion de l'absurdité ressentie devant ce paradoxe insoluble ; la vie comporte intrinsèquement la mort qu'elle trimbale tout du long. Reprenant un des thèmes majeurs de la philosophie, Opalka interroge la lente fluidité du temps qui jamais ne s'arrête, sablier où chaque grain est ici matérialisé par les photographies et les nombres peints. Il pointe la tension entre l'étendue d'une vie - l'opiniâtreté du peintre - et sa fulgurance à l'échelle de l'univers, semblable à la célérité de l'obturateur." Greg Larsson / Paris, Juillet 2004


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